ENTREPRENEURIAT JEUNESSE

QUAND ON SONNE LA CLOCHE DE L'ENTREPRENEURIAT AGRICOLE


L’industrie agroalimentaire : en tête de peloton

Outre le fait que le secteur agroalimentaire fait vivre plus d’un millier de personnes aujourd’hui, le boum constaté ces dernières années est venu rappeler aux Burkinabé qu’ils n’ont rien à envier aux autres pays. S’il y a des moments ou les produits alimentaires locaux étaient presque inexistants dans les supermarchés de la place, ce n’est plus le cas aujourd'hui. Ils étaient autrefois oubliés et abandonnés à la poussière sur les étagères les plus obscures de la boutique.

Il suffit de faire un tour dans les grandes boutiques de la place pour se rendre compte du progrès considérable effectué dans le domaine. Des produits laitiers aux pâtisseries, miel, vinaigre, mangues séchées, croustillants de sésames en passant par les produits du beurre de karité, il y a toute une gamme de produits locaux variés, disponibles dans les supermarchés. Au grand bonheur des dames qui n’ont plus besoin de souffrir pour offrir des mets traditionnels à leur famille.











Le développement d'agropole

Un centre de formation a été officiellement lancé sur le site du pôle de croissance de Bagré, le 27 janvier 2014. L’Institut de formation en développement rural (IFODER) a l’ambition de fournir aux exploitations du pôle de Bagré, des jeunes aguerris aux connaissances de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, etc.










Le Premier ministre du Burkina Faso Luc Adolphe Tiao, premier responsable du pôle de croissance de Bagré a assisté au lancement officiel  de l’IFODER, à Bagré, dans la province du Boulgou, région du Centre-est.
L’IFODER, selon le Directeur général de Bagrépôle, Issaka Kargougou, est la descendante du Centre de formation en aquaculture et a pour ambition de « soutenir la formation des jeunes en entrepreneuriat agricole  et assurer le renforcement en continue des capacités des acteurs » du pôle de Bagré.
Le Centre  offrira quatre types de formation, indique-t-il. Il s’agira de formations initiales dispensées aux jeunes apprenants dans les classes et fermes de l’IFODER et complétées par des stages d’immersion dans les exploitations du pôle de Bagré.
Les trois autres types de formations sont des recyclages ou des formations à la carte pour les acteurs qui le voudront.
Le Centre forme des agents de développement rural et des techniciens supérieurs en agro entreprenariat. Pour cette année, 140 élèves âgés de 18 à 27 ans venant de 32 provinces du pays sont inscrits, informe Issaka Kargougou.
Ces formations sont faites en partenariat avec le Service national de développement (SND). A ce titre, son Directeur général Colonel Hamado Dabré estime que l’IFODER est un « défi » et une « opportunité » car, dit-il, « il permettra de dérouler (la) feuille de route (du SND) dans le domaine agro-sylvo-pastoral ».
En ce qui concerne l’intégration professionnelle des apprenants du centre, Bagrépôle sera le premier employeur. « Ceux qui ne voudront pas s’installer à leurs propres comptes, trouveront preneurs dans les périmètres aménagés ici-même à Bagré », assure le DG du SND.
Le cas contraire, ils pourront toujours monnayer leurs connaissances «chez les nombreux promoteurs agricoles disséminés partout à travers le territoire national », a complété le Colonel Hamado Dabré.


 Source burkina 24

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